Délégation régionale académique à l’éducation artistique et culturelle

« Gymnase à l’air libre » au Lycée Pierre Mendès France de Péronne

vendredi, 6 septembre 2024

http://draeac.ac-amiens.fr/985-gymnase-a-l-air-libre-au-lycee-pierre-mendes-france-de.html

Lorsque les langages corporels sportif et artistique se rencontrent.

Ce vendredi 7 juin à 17h, dans l’espace d’exposition Picabia du lycée Pierre Mendès France, a eu lieu le vernissage de l’exposition « Gymnase à l’air libre », regroupant le travail des classes de CM1-CM2 de l’école du Centre, de 4ème du collège Béranger et de 1ère spécialité arts plastiques de Péronne dans le cadre des rencontres avec l’artiste Emmanuel Béranger.

Rencontre entre les familles et l’artiste, retour sur le travail plastique mené.

Le travail d’Emmanuel Béranger se construit au regard de son parcours sportif. Ayant pratiqué la gymnastique à un niveau compétitif ainsi que d’autres disciplines en tant que passionné, il a choisi de transposer ce langage physique du sport dans sa pratique artistique. C’est par le rapprochement du dessin et de la performance qu’il explore les possibilités plastiques du corps mouvant.
L’espace d’exposition accueille les œuvres réalisées par les élèves au cours de leur découverte de l’art performatif. L’exposition relate leur exploration des liens entre pratique physique, sportive et artistique avec différents médiums. Entre chronophotographie, vidéo, et dessins performés, Emmanuel Béranger a proposé aux élèves une approche inédite du geste, du corps et de l’espace.

Par le dessin éphémère à la craie, les collégiens ont matérialisé leur amplitude corporelle. Le tracé sur le bitume devient ondes à la surface de l’eau, courbes de niveau d’un relief dont ils sont l’épicentre.
Les lycéens ont travaillé sur la répétition et l’amplitude corporelle dans une fresque collective définie par un protocole gestuel. Chaque corpulence se lit dans les interstices des décalages du tracé.
La pratique engagée avec Emmanuel Béranger a mené les élèves du dessin monumental au format plus traditionnel. C’est aussi l’abstraction qui leur a permis d’appréhender une autre approche de ce médium : montrer et raconter autrement, avec un autre langage visuel. L’enregistrement du mouvement a fédéré les différents ateliers.